Chapitre 2: Départ de la fourbe compagnie. (Lune, Damios, Tiberius, Dwight)

Ici est le post de DAMIOS. Ce n'est pas de sa faute, mais son post était bon pour commencer le nouveau thread. Je l'invite a recopier son post si il le peut, sinon prenez ce message comme venant de lui.

Réveillé par les chants d'un coq au loin, Damios se réveilla rapidement pour jeter un oeil à l'unique fenêtre de sa chambre. Il vit les environs baignés de clarté sous un ciel d'un azur pur.



Les temps sont propice au voyage, il me serait donc avantageux de quitter tôt afin d'en profiter pour terminer ma mission et retourner au temps. Après tout, je n'ai pas eu de nouvelles depuis la lettre et je dois évaluer l'ampleur des dégats par moi-même... Cette fichue lettre d'ailleurs, je dois au plus vite trouver quelqu'un pouvant me diriger vers une figure d'autorité de cette cité, car je n'y connais personne.



Il prépara donc ses possessions en vitesse, se paya un fruit à la salle commune de l'auberge et le mangea prestement.



Par où commencer... À qui faire parvenir ma missive ?

Le même chant de coq réveilla aussi Tiberius. Il n'avait pas envie de se lever, mais il savait que l'elfe ne dormirais surement pas, alors ils
n'auraient plus qu'a attendre Dwight et partir a l'aventure, bien plutôt que la limite de midi qu'il leur avait donné. Ce qui était
excellent. À ce rythme, ils pourront même se permettre d'explorer, tout au long du chemin, d'autres anomalies qu'ils trouveraient.

Après avoir enfilé son armure, il prit ses armes, son argent, sa ceinture d'outils, et bien sûr, son grimoire, qu'il attachât à sa taille à l'aide d'une chaîne, et ce dirigea vers la salle commune. Arrivé en bas, il fût surpris de voir que non seulement l'elfe n'y était pas, mais le nain oui.

Voilà qui est intéressant, peut-être a-t-il l'a fibre de l'aventurier après tout.

Il s'approchât donc de l'absurde nain, et lui dît :

Bon matin. Je suis Tiberius. Je suis désolé pour hier soir, j'ai eu une grosse journée. Sans rancune?

Cela paraissait être une sincère excuse, ce qui prouvait que cet homme savait admettre ses torts, une rare qualité chez les hommes. Jugeant qu'il semblait ouvert à une plus ample conversation que celle qu'ils avaient échangée la veille, Damios répondit :


Bon matin, Tiberius. Je me nomme Damios, et il me fait plaisir de faire votre connaissance. Quant à hier soir, tout est oublié déjà. Avez-vous le temps de partager un court repas ? Vous seriez le bienvenu à ma table.


Voyons si ses bonnes manières continueront encore un peu. Il est peut-être des environs, alors peut-être saura-t-il m'indiquer où me diriger avec cette missive, pensa-t-il. De plus, sans vouloir réellement se l'avouer, un peu de compagnie ne serait pas de refus, ses habituels ordres du Temple l'envoyant plus souvent qu'autrement sur des chemins solitaires.

Bien, il n'est pas rancunier.

J'ai certainement le temps, j'attends mes compagnons de toutes manières.

Tiberius commanda des œufs brouillé et partit s'assoir avec Damios. Le nain le répugnait toujours autant, mais il aurait sans doutes besoin de toute l'aide possible....du moins, pour l'instant. C'est dans ce train d'idée qu'il décida de remettre le sujet sur la table :

Mon offre d'emplois tiens toujours si vous avez quelques talents a mettre a notre disposition vous savez?

   Au matin, Dwight dormait sur le ventre dans la même tenue que la veille, son bras gauche pendant jusqu'au sol.  Il se réveilla et comme à 

l'habitude, il se leva d'un bond. Pour Dwight, le principe de grâce matiné n'existait pas, il se levait toujours dès son réveil. Cette habitude vient de sa mère la rue. Jeune graçons des rues qu'il était, il n'avait jamais d'endroit douillait où se reposer. Il prit son équipement et quitta la chambre.
Il descendit les marches et traversa la déserte place commune pour prendre de l'air.

   La pluie de la veille avait cessé de tomber sur la ville d'Argent laissant l'air terriblement humide, mais aussi un air purifié.  Les rues étaient 

emplies de flaques d'eau, que Dwight prenait le temps d'éviter lorsqu'il déambulait seul dans sur les pavés argentains. Il alla voir les palefreniers pour savoir si son cheval allait bien et fut satisfait de la réponse. En retournant sur l'allée, Cadeli entendit le son de coq au matin et remarqua par dessus les toits la lumière d'un levé de soleil marquant le début officiel de la journée.

   À cette heure, j'ai faim.  Je devrais me trouver de la nourriture.

   Ayant l'habitude d'être un hors-la-loi, il alla se dégourdir les jambes au marché pour faire ce que des années de survie dans les rues lui en

enseigner. Se promenant au marché, les commercants commencait à ouvrir leur kiosque et à s'installer pour la journée. Aussi subtilement que possible, Cadeli traversa la place en fauchant quelques fruits et une baguette de pain aux marchands. Si quelqu'un pouvait se rendre compte de ces gestes, il pourrait remarquer que le vagabond était un as dans ce qui était de l'escamotage.

   Après s'être déniché un déjeuné, Dwight retourna à l'auberge dans l'intention de rejoindre l'expédition imminante.  Passant le cadre de porte

de l'auberge, Dwight entra nonchalamant. Dans seule commune était déjà plus vivante qu'à son précédent passage, il y avait Damios qui semblait avoir pardonné Tiberius, car les deux partageaient une conversation pouvant être caractérisé d'amicale.

   Ce nain est d'une patience sans borne, cela doit être dû à une discipline stricte, presque religieuse.

   Cadeli se dirigea vers eux et prit siège à leur table en prenant une bouchée d'une pomme d'un rouge éclatant.

La nuit méditative de Lune Dorée fut fort agitée. Tout d'abord il avait beau chercher à en prendre l'habitude, dormir la nuit était véritablement contre nature pour l'elfe selon toute vraisemblance. Cependant, c'était là quasiment la moindre des choses discordante avec la vie de Rethai qui, en plus de subir une situation sociale en civilisation la veille, devait composer la nuit avec les bruits nocturnes de la société, qui n'avaient de fin d'irriter les fines oreilles de l'elfe.

... Le bruit lent et sourd des sabots d'un cheval qui exprimaient à chaque pas la solitude angoissante d'un cavalier qui affrontait les aléas d'une vie moderne la nuit. On entendait de là les sons caractéristiques des fléaux urbains: Les organisations de rues, les malfrats, les bordels animés par leur personnel.

Aussi Lune Dorée fut-il frappé par la violence manifeste d'une nuit sans les hululements réconfortants typiques, sans la douce brise noctambule faisant frémir les feuilles en un concert caractéristique, sans le chœur magnifique des peuplades animales nocturnes intensifiant leur remue-ménage sous les couvert de la nuit ténébreuse.

C'en était trop. À peine deux heures étaient-elles passées que Lune Dorée s'en alla vers sa providence: la forêt la plus proche, à trois-quarts d'heure de marche de l'auberge.

Il y retrouva notamment son loup qui n'avait pas bougé d'un poil en attendant son maitre. Rethai Lenae y trouva ainsi la paillasse vivante la plus confortable qui soit, son ami de toujours. Il y retrouvait également la quiétude qu'il avait connue ces 60 dernières années, celle de la vie en forêt.

Ainsi termina-t-il sa méditation beaucoup plus tard qu'il ne l'aurait prévu au départ. Il savait qu'il devait presser le pas et rejoindre le nain qui faisait partie intégrante des plans de l'Équilibre avant qu'il ne se dissocie de son propre destin sans même qu'il ne s'en rende compte.

Je ne suis pas d'humeur à jouer les cabotins ou les charmants politiciens aujourd'hui, il faut que je trouve un moyen de le convaincre autrement.

Il entra dans l'auberge pour constater avec soulagement la présence du nain flanqué des deux autres zigotos.

Il eut un moment d'hésitation...

Pourquoi la vie en société est-elle si fastidieuse et complexe? Je dois vraiment retourner jouer à ce jeu?

Son auto-conviction manquait à l'appel, il lui restait celle de sa foi, qui l'invitait à rejoindre les trois comparses, ce que Rethai fit avec la simplicité caractéristique de sa démarche. Il s'assit en silence, en cherchant à comprendre quelle tournure avait prise la conversation avec le nain.

Alors qu'ils discutaient de tout et de rien, Tiberius et Damios furent rejoints par les deux autres aventuriers de la veille.

Bon matin à tous ! Je demandais justement à Tiberius plus d'informations sur la ville, car je dois faire parvenir à son entité gouvernante une lettre. Ensuite, si vous le voulez bien, nous discuterons de cette mission dont vous parliez hier soir, puisque je n'ai été mis au courant de rien de bien précis... Il cherchait à voir si tous sauraient oublier les événements de la veille. L'un d'entre vous serait-il un habitué du coin ?

Si eux sont prêts à m'aider à me débarasser de mon fardeau, peut-être songerai-je à les accompagner au sud. Après tout, il adonne que c'est dans ce même désert que m'envoyait le Temple en mission.

Dwight ayant vécu sa vie en Ordika ne pouvait connaître les racoins d'Argent, mais il n'était pas du style à rester sans information. Même s'il ne savait pas où trouvé cette entité gouvernante, il pouvait le savoir.

Je ne suis pas un habitué de la ville, mais je sais que l'on peut sans doute trouvé un destinataire adéquat pour cette lettre sans trop de difficulté.

Sur ses paroles, Dwight s'adressant au trois hommes devant lui avec un ton anodin

En passant, je suis Dwight Cadeli.

Tibérius? Dwight Cadeli? Eh bien voilà qui soulevait le voile de mystère qui entourait l'identité des individus avec qui Rethai avait partagé la dernière soirée.

Et moi Lune Dorée fit-il à l'intention particulière du nain.
Pour la remise de votre missive, je n'ai malheureusement aucune aptitude à trouver ce genre d'informations. Mes talents s'utilisent généralement mieux sous le couvert des arbres. Si j'étais vous je ferais confiance à cet homme pour remettre votre lettre.
Il désignait Cadeli du doigt

Les choses vont mieux que j'aurais pensé...

Tiberius resta silencieux. Non seulement ne savait-il pas comment transmettre cette missive, mais maintenant que la discussion avec les autres était enclenchée, il préferait de loin laisser les autres intéragir. Tiberius plongea donc dans son déjeuné, attentif a la discution à laquelle il ne prenait pas part.

Un druide, un roublard et un mage. Si le nain est un guérisseur, tant mieux, mais reste encore à savoir ce a quoi il est bon. Un guerrier ne serait pas de trop, mais le trésor commence a ce faire mince, et on est déjà beaucoup...le loup suffira peut-être.

Puis, relevant la tête, interrompant la discussion, il dit a Dwight et Lune (et au nain indirectement) :

Vous savez, nous devrions partir ce matin plutôt que ce midi...tout temps est bon a gagner

Tout Temps est bon à gagner. Voilà un homme qui saurait apprécier les doctrines de mon Ordre.

Ce Tiberius semblait vouloir initier leur quête, donc Damios aurait à faire vite s'il voulait être accompagné au désert... Après tout, s'ils y vont tout à la recherche de richesses, tout est à parier que les ruines où m'envoit le Temple est le meilleur endroit où chercher. De plus, je préfèrerais être accompagné, à ce qu'on en raconte, il est truffé de pièges et des hérétiques qui y ont pris demeure.

Je dois vous avouer, je ne connais que trop peu la quête que vous semblez partager et à laquelle vous sembliez hier vouloir m'inviter. S'il s'agit réellement du désert d'Arendie qui vous appelle, j'y ai moi-même affaire, puisque le Temple auquel je me rattache m'y envoie débusquer un repaire d'hérétiques et de profanateurs, qui perturbent depuis un temps les sépultures et les sites sacrés du désert.

Maintenant, question de leur mettre l'eau à la bouche, Damios continua en chuchotant : Il paraîtrait que la ruine dans laquelle ils ont élu demeure est devenue avec le temps une véritable banque à artéfacts divers, provenant de bien des religions, qu'ils auraient pillé sans répit à ceux qu'ils croisèrent dans leurs raids. Cette secte secrète d'Enaphis, un supposé Dieu du renouveau et du changement, est dirigée par un prophète des plus charismatiques, qui joue d'une main de fer les pions qui se massent à ses discours. Les fous s'abreuvent de ses paroles et la considèrent comme loi, et celle-ci ne condamne évidemment aucun des actes fourbes commis en son nom...

Damios réalisa alors qu'il partait là un long monologue que lui dictait sa foi et sa ferveur. Il abrégea donc de la sorte :

Bref, tout cela ne doit guère vous intéresser. Toujours est-il que cette menace doit être erradiquée, et que si vous acceptez bien de m'y accompagner, vous pourrez garder en récompense tout ce que croiseront vos regards. Peut-être saurez-vous même trouver chez le prophète quelque objet de nature magique, on le répute fin enchanteur...

Par contre, avant de vous y diriger, il me faudrait encore me débarasser de ma missive. Il hésita un instant, puis tenta d'ajouter au marché : Également, si jamais on ne trouve dans ces ruines ce qui vous envoie au désert, il serait mon devoir de continuer à le chercher avec vous. On verra bien une fois ma mission terminée.

Tiberius fût très satisfait de la réponse du nain. Non seulement avait-il dit qu'il était un ecclésiaste, mais en plus il parlait de richesse et d'action, les mots préférés de Tiberius....avec "femmes" et "gratuites". De plus, cet Enaphis lui semblait plutôt pratique : Tiberius pourrait parfaire ses techniques de combats en frappant des "criminels". C'était parfait, personne n'irais en prison, les méchants seraient tous morts, et tout le monde sera content!

Toutefois, quelque chose semblait échapper à Tiberius. Intrigué, il demanda donc au ridicule nain :

Voilà qui est bien pratique. Par contre, je crois qu'une petite entrevue est de mise, pour s'assurer de la cohésion du groupe. tu dis être prêtre? Ne t'offense pas, mais les seuls que j'ai connu étaient bien plus costaud que toi! Si le combat éclate, tu sauras t'en sortir ou on va devoir faire du gardiennage? Et tu es prêtre de quel dieu? Pas cette chiante d'Alysta j'espère? Pour ce qui est de la nature de "notre" mission (il s'agit en fait plus de la mienne, pour laquelle j'ai recruté Dwight et l'épouvantail), j'ai simplement eu vent de secret nouvellement découverts sous les dunes du désert rouge. Je comptais m'y rendre pour parfaire ma...grande sagesse.

Les intentions de ce Tiberius ne semblent pas des plus nobles. De plus, il semble insister pour indiquer son leadership dans cette aventure. Par contre, il paraît motivé et déterminé, et je ne le crois pas être du genre traître ou lâche. S'il sait se débrouiller au combat, accompagnés que nous serions des redoutables pouvoirs d'un druide commandant les forces animales, et de la versatilité d'un roublard éclaireur du genre de Dwight, inégalé dans des ruines piégées, nous formerions une équipe fort efficace. Mon devoir serait par contre d'assurer la cohésion de tout ce beau monde, car chacun a une forte personnalité...

Eh bien, je ne suis pas exactement prêtre, car il faut croire que mon armure et mes armes ne le soulignent pas suffisament. Mon titre est celui d'Inquisiteur, servant de bras à la sage parole de Zeit, maître des Temps. Dans mon Ordre sacré, je suis le marteau formant la grossière lame en fine rapière, je suis le chasseur qui chasse non pas la proie, mais le prédateur. Je suis l'arme au bout du poing de la Justice et de l'Équillibre, et mon rôle est de rétablir ceux-ci partout où m'envoie le Temple. Je ne serai donc pas un poids mort, bien au contraire... Car mon utilité est dans le combat, ma force dans ma conviction, et ma formation dans le sang des hérétiques.

Je suis le dernier grain de sable du sablier de la vie de ceux quittant le droit chemin. Damios Hilgard, serviteur de la Balance du Temps.

Se rendant compte que ses propos s'élongeaient encore trop, il dû se faire violence et abréger sa pensée :

Plus concrêtement, j'ai passé ma vie rétablissant l'ordre là où le chaos émergeait. Mes nombreuses années de service m'ont appris la survie et la discrétion, l'efficacité et surtout l'autonomie. Pour ce qui serait de mon rôle au sein de cette compagnie, je saurai guérir vos blessures en cas de besoin, d'envoyer la malédiction de mon Dieu sur ses ennemis, de vous prêter conseil et connaissances lorsque confrontés aux abominations parcourant le monde. De plus, je saurai d'emblée reconnaître les menteurs, les fourbes et les mages, que les traits de mon arbalète et les lames de ma hache silenceront à jamais.

Ils vont se lasser de ma langue allègre, je ne sais taire ma pensée. Espérons qu'ils sauront parfois y porter oreille.

Si Tiberius n'aimait pas parler, il aimait écouter. Peut-être cela lui venait-il des longues heures de cours magistraux de son père, ou juste d'un plaisir a l'aventure, mais les gens qui parlent (autre qu'à lui) ont toujours plus à Tiberius. Il détestait l'avouer, mais le nain, bien que ridicule, grotesque, absurde et puant, était bon orateur. Il était prêtre (ou inquisiteur semble t-il, pour le peu que cela lui importait) de Zeit, le seul dieu auquel Tiberius vouait un quelconque respect, et pouvait guérir. Voilà qui plaisait bien à Tiberius. Toutefois, "l'arme au bout du poing de la justice et de l'équilibre" ne l'inspirait que trop peu, mais il se dit qu'au pire, il se séparerait du groupe s'ils s'avéraient trop doux pour lui.

"reconnaitre les fourbes, les menteurs et les mages", j'aurai d'avantage a garder un oeil sur lui. "Gardes tes amis près de toi" disais mon père, "et tes ennemis, encore plus près"

Bien, voilà qui nous convient parfaitement! Voilà des capacités qui me fera le plus grand plaisir a voir en œuvre! Nous partons?

La question de répartition des trésors ayant été acquittée, Tiberius était fin prêt à se remettre en route.

Dwight écoutait les deux hommes pendant qu'il mangeait sa pomme et était attentif à leur discours

  Le nain est un être discipliné dont la foi dicte la conduite, c'est un fait intéressant parce que pour Dwight, les êtres plus 

disciplinés sont les meilleurs compagnons d'armes. Ils le sont parce qu'il est facile de prévoir leur geste puisqu'ils sont dicter par leur saint préféré. En plus, Damios était semblait sur-confient envers sa foi et son rôle dans l'équilibre qu'il devint le préféré pour Dwight parmi les trois autres. Il était entièrement d'accord avec l'ajout de Damios à l'expédition.

  Celui qui sera le plus difficile a prévoir c'est le lugubre Lune Dorée, un elfe ayant vécu la grande majorité de sa terriblement 

longue vie sous le seuil des arbres et sous l'éclat des étoiles. Il allait être difficile à prévoir puisqu'il a vécu à l'extérieure des bornes de la civilisation pendant près de trois fois plus d'année que l'âge de Cadeli. Cela allait s'avenir intéressant pour celui-ci.

   Nous serons un groupe de lanceurs de sort, marchant tel des inquisiteurs sur des impies.  Ouff... Je suis sensé aller de 

 quel côté moi.  Du côté des valeureux héros terrassant les truands ou de l'autre.  Je ferai mieux de me tenir avec droiture lors

 de cette expédition.  Tiberius semble vouloir partir le plus tôt possible, mais avant, j'aiderai Damios pour porter sa missive. 

Après sa dernière bouchée, il posa ses pieds sur la table et les bras derrière la tête.

   Alors maître nain, devons-nous passer par davantage de formalité ou nous allons porter cette lettre au gouverneur,

 après le repas bien sûr.

Zeit? Le Temps? l'Ordre des choses? L'équilibre?
Eh bien, voilà un nain qui avait à tout le moins de la suite dans ses idées. Il semblait savoir pleinement ou il s'en allait. De là à savoir s'il leur disait tout, c'était une autre histoire. Quel comble du hasard qu'il aille affaire dans le même désert que Tibérius? Et quel genre de secret renfermait vraiment cette missive? L'homme avait tellement la langue déliée tout à coup que c'en était presque irréel, pour ne pas dire purement louche. L'inquisiteur était, Rethai devait en convenir, un fidèle du divin. Par ce fait, Lune Dorée lui devait un certain respect, et peut-être son côté adepte était-il une clé pour que le groupe soit un acteur déterminant du Grand Équilibre.

L'elfe était déterminé à les suivre pour un temps sans créer de remous, le temps qu'ils remettent la missive et qu'ils se mettent en route pour la grande aventure.

Leurs motivations sont si claires... leur suspicion à mon égard doit être sans bornes puisque je n'ai rien de bien évident comme but de leur point de vue à part avoir l'air d'un manteau de plume ambulant se pâmant de mélancolie lorsqu'on parle de la forêt et de sa faune.

Remarquant un moment de silence, Damios avança dans le but de réveiller les trois autres :

Eh bien, partons à la demeure de ce gouverneur, c'est là le meilleur endroit où commencer. Quelqu'un sait-il où se rendre ou demande-t-on à un garde ?

Ravi que quelqu'un prenne enfin la parole, Tiberius se leva, prit tout son bagage et dit à Damios :

Personne ne vient de la ville, alors surement que les gardes seraient les mieux placer pour nous répondre.

Puis, jetant un regard rapide a Dwight, il ajouta :

À moins que Dwight connaisse quelqu'un de plus "amical" qu'un garde? C'est pas mal a toi de jouer Cadeli, je ne suis pas le roi de cette jungle.

Passent-t-ils tous toujours par autant de formalités? Et moi qui croyais que les jeunes devaient être plein de fougue! Hum, c'est peut-être moi qui est trop vieux pour partir a l'aventure...mais je m'en fout! D'ici quelques semaines, j'aurai découvert plusieurs mystères arcanes, et développé de nouvelles techniques de combat. À notre prochain passage à la ville, je devrais avoir toute l'expérience requise pour me forger un nouvel attirail, tout enchanté cette fois. Si mes compagnons s'avèrent de bonne compagnie, je pourrai même leur bricoler un petit quelque chose....

Edit : Jai dis "les jeunes", mais j'ai par la suite réalisé que vous étiez majoritairement tous plus vieux que moi d'au moins une trentaine d'années haha! Toutefois, j'aimerais bien savoir votre "âge apparant" s'il vous plait, juste pour l'image mentale.

La tâche de trouver à qui remettre la lettre n'était pas une tâche compliquer, s'il voulait remettre la lettre au autorité supérieure de la ville, il ne devait que trouver la bâtisse en question, ce qui est simple en soi.

Ce que je peux dire, c'est que l'endroit où tu veux porter cette lettre est la forteresse de la cité, c'est la que les intendants gouvernent le Grand Royaume. C'est donc à cet endroit que ta lettre devrai trouver son destinataire. Je ne connais l'importance de ta lettre, mais je suis certain qu'elle arrivera à bon port là-bas.

Dwight savait l'endroit ou elle devait aller, mais il est difficile de prévoir comment cela va se passer. Il est possible que la forteresse soi entièrement fermé et que personne puisse s'adresser aux autorités et il est possible qu'il invite les gens à entrer.

Bon, je sais où on doit aller, mais est-ce que l'on va pouvoir facilement remettre cette missive ? Je crois que oui, il serait irresponsable d'un gouvernement provisoire de refuser la lettre parce que l'appui du peuple est plus qu'important pour conserver l'ordre dans un royaume sans roi. Donc, je ne crois pas me tromper lorsque je dis que traverser les portes de la forteresse ne devrait pas être un tâche complexe. Si c'est compliqué, je connais d'autres façons de livrer le message.

Il savait de quoi il parlait. En Ordika, il avait l'habitude de livré des messages sans passer par la porte d'entré. Il lui est déjà arriver de grimper sur les murs d'un bâtiment pour atteindre son but et livré le ... message ... en personne, à l'étage supérieure où la sécurité était moins présente. Sinon, si le destinataire était manquant, Cadeli sait comment se débrouiller dans les rues d'une ville pour retrouver presque n'importe qui qui s'y cacherait.

Dans le cas présent , il ne devrait pas y avoir d’embûches.

Tiberius acquiesça, puis se leva.

Alors en route, plus une minutes a perdre. Nous ne serons surement pas les seuls curieux qui voudront visiter ces ruines. Le plus vite nous y serons, le mieux ce sera.

Il prit ses affaires et fît mine de sortir, sans attendre ceux qui décideraient de rester assis encore quelque temps.

HJ : je me dirige vers la sortie et je vous attend, mais pas 10 minutes disons. Ceux qui ne sont pas prêt a partir maintenant pour porter la missive pourrons se passer de ma compagnie, moi je pars (si jamais ça intéresse le MD lol).

Lorsque Tiberius se levait pour sortir, Dwight fit la même chose et se dirigea également vers la sortie.

Bon, allons porter cette lettre.

Dwight quitta le bâtiment et repéra facilement les trois tours de la forteresse, leur destination ...
Cadeli commenca la marche vers la forteresse sans se préoccupé d'être suivit ou non.

Damios emboîta le pas de Dwight en faisant rapidement aller ses courtes jambes, en restant toutefois souple dans sa démarche. Il eu également tôt fait de remarquer les trois tours de pierres sur le ciel dégagé, et s'y dirigea sans plus tarder.

C'est ainsi quant ce lendemain de pluie, l'expédition partait vers son premier objectif, porter la missive de Damios. Alors ils partirent, vers le centre de la cité, vers l'énorme bâtiment de pierre qui se dessinera bientôt devant eux. À cette heure, la ville s'était réveillée. On pouvait voir les argentins absorbés dans leur quotidien. On pouvait voir les gens se rendant au travail, de jeunes enfants courir dans les rues en riant comme seul des enfants peuvent faire et même un homme vercé un pot de chambre par la fenêtre du deuxième ayant passé près de gâcher la journée d'un autre.

De plus en plus qu'ils avancaient, l'énorme citadelle d'Argent se dressait devant eux. La majestueuse grandeur du bâtiment suffisait pour impressionner les architectes de ce monde. La voûte en soi était impressionnante. Elle avait été façonner par des maîtres nains en cadeau en argent, donc la voûte supportant la citadelle était conçue tel celles qui soutiennent les souterrains nains. Ce qui rend l'entré unique pour une construction humaine. De chaque côté de l'arche se dressait respectivement deux gardes pour maintenir l'ordre à ce point précis.

Bon matin voyageur, quel est votre raison pour vouloir rentrer dans la citadelle. dit le premier garde croisant le regard des aventuriers.

Nous avons une missive transporté par ce fier discipline de Zeit provenant de son temple. Dwight proclama ses mots devant les gardes laissant l'impression à ceux-ci que cette lettre était d'une importance capitale.

Montrant la voie d'un geste de la main, le garde répondit : Entrez .

Alors sans hésiter, Dwight entama la marche sous l'arc de pierre et un homme bien vêtu probablement un page les attendais de l'autre côté.

Que puis-je faire pour vous messieurs ? dit-il avec respect.

Nous venons porter une missive enchaîna Dwight avec la ferme impression qu'il rabâchait sur la missive à force d'en parler.

Vous pouvez soit attendre que l'intendant soit disponible ce qui ne devrait pas prendre trop de temps ou me remettre la dite missive pour que je lui remettre à votre place.

Dwight se tourna vers Damios. C'est à vous de décider, maître nain.

Cette missive devait être donnée en mains propres aux intendants, c'était là la claire directive donnée par son grand prêtre.

Si cela ne vous indispose pas, je préférerais aller la remettre en mains propres, car c'est là ce qu'on m'a demandé. Serait-il possible d'aller quérir un dirigeant ? demanda Damios au garde leur ayant addressé la parole.

Évidemment, répondit celui-ci, Veuillez m'attendre ici quelques instants.

Il quitta alors vers l'intérieur du bâtiment.

(quelqu'un serait-il prêt à jouer soit le garde soit l'intendant puisque je risque de parler pas mal dans les prochains posts ?)