Chemin Vers l'Ordre des Chevaliers Argentées (EXEMPLE D'ANCIEN RP)

À en juger par sa réponse, il ne voulait pas me parler de sa reconnaissance dans les rangs des paladins. Du moins, pas tout de suite. Je décidai donc de poursuivre le cours de cette conversation, plus que heureux de parler d'art. Les dernières semaines furent très "militaires" pour moi.

Ne me prenez pas pour un fermé d'esprit mon cher! (en rigolant) La forge est, comme vous le dites, un art complexe. Tous les arts ne se font pas sur une toile ou un bout de papier. Ni même sur une scène. Le travail délicat requit pour faire une œuvre d'art s'applique à bien plus de choses qu'il y semblerait. Je ne fais que regarder votre arme et votre armure. Bien sûr, il peut être facile de faire une épée grossière. Mais le raffinement que je vois devant moi, la majesté de votre équipement, ce sont des pièces uniques!

N'est pas forgeron qui veut bon sieur! Ne laissez personne rabaisser vos accomplissements à de simples besognes sans valeur!

Mais dîtes-moi, êtes-vous un hommes de musique bon sieur? Car si oui, je serai ravi de faire un duo avec vous quand toute cette histoire sera terminée. Je suis sûr que ce serait magistral.

Arthur aimait bien la musique, mais il n'en faisait point. Il aimait simplement aller se calmé l'esprit en écoutant un barde de passage dans la taverne du coin.

J'aime bien la musique, mais je suis très limité dans ce domaine. Je n'ai jamais appris a maîtriser l'instrument de musique seulement celui de la guerre. Entre la forge et l'entraînement aux armes, je n'ai pu m'adonner à la musique. Mais j'aime beaucoup écouter la musique des bardes, elles transporte la connaissance et la sagesse. La musique est un art que j'appreci, mais que je ne pratique pas. La mélodie que je fais se résume au rythme lent de l'acier frappé sur un enclume.

Alors dans ce cas, je peux vous enseigner si vous le désirez. Je ne suis pas un compositeur de génie, ma force est dans la poésie et le théâtre, mais j'ai bien sûr les bases d'un gradué. Je peux vous enseigner un peu de flûte si vous le souhaité, j'ai concentré mes effort sur l'ocarina. Ça serait un honneur de vous apprendre quelques morceaux. Le chant est aussi un art musical très accessible.

Si vous en avez l'envie, faites-moi signe.

J'aimerais bien avoir un élève. Je suis peut-être un combattant moyen, mais je pourrais apprendre un lot intéressant de savoir artistique à plusieurs. Si je n'avais pas ressentis l'appel de l'aventure, je serais peut-être même professeur aujourd'hui. Qui sais, la retraite est encore loin.

La perspective d'apprentissage d'un instrument de musique plaisait beaucoup à Arthur. Il avait toujours voulu apprendre à jouer de la musique et voilà que l'occasion se présente.

Je serais enchanté d'apprendre à jouer de l'instrument. Vous dites que vous jouez de l'ocarina ? Selon mon père, ma mère en jouait, j'aimerais beaucoup apprendre à en jouer, mon père en serait sans doute fier. Par contre je dois vous avertir, vous devrez commencer par la base, car je n'ai jamais toucher à un instrument de musique. Il faut commencer à bâtir une pyramid par la base, tout comme en musique. Une base solide signifie un progrès certain et j'en suis conscient. C'est pourquoi j'aimerais beaucoup que vous m'appreniez ces bases.

J'étais ravis. Mes talents artistiques allaient enfin servir dans un contexte approprié. Bien sûr, épargner des vies avec la négociation est quelque chose de noble et gratifiant, mais ce n'est pas ce pour quoi j'ai étudié. C'est une chance inouïe d'apprendre moi-même. L'enseignement est la meilleur des révisions.

Hé bien dans ce cas, nous commencerons dès que possible. Bien que simple en design, l'ocarina est un instrument complexe a maîtriser. Si tout se passe bien, nous pourrons commencer dès ce soir.

Je sortis mon ocarina de mon sac et le tendit à Arthur. L'instrument est une pièce magnifique. C'est ma tante qui l'avait elle-même fait et me l'avait donné en cadeau avant mon départ. Règle générale, je n'aurais jamais prêté mon ocarina à un inconnu. En plus d'être un objet magnifique d'une valeur monétaire inestimable, sa valeur sentimentale était encore plus grande. Ceci étant dit, Arthur était un paladin, je savais donc qu'il devait se douter de la valeur de mon geste.

Tenez! Touchez-le, jouer un peu. Familiarisez-vous avec la bête. Vous êtes chanceux, vous avez droit à un instrument de qualité (je fît un clin d'œil). Commencez par comprendre le principe et le fonctionnement même de l'instrument. Les quelques notes que vous jouerez sonneront probablement très mal, mais c'est normal. Je veux juste que vous compreniez le sentiment de fusion avec l'instrument.

Voilà comment naît une amitié.

Arthur prit l'instrument que lui tendait Thanaël.

Il en avait déjà aperçu un lors d'un concert dans l'auberge près de chez lui. Il avait beaucoup aimer le son de l'instrument. Donc il se mît a l'observer. L'instrument semblait d'une grande qualité, simple, il comportait 5 trous, dont un pour souffler et quatre pour produire des sons différents.

Merci beaucoup, je vois qu'il s'agit d'un instrument de qualité, comment vous l'êtes vous procurer?

En attendant la réponse de son compagnon de voyage, Arthur se lenca. Il mît l'instrument dans sa bouche et y souffla en bouchant un trou. Le son qui émana de l'instrument fût attroce, un mélange de discordance et d'ongles grattés sur un tableau noir, rien de semblable à ce qu'il avai entendu auparavant. Un son atroce.

Arthur savait qu'il ne réussirait probablement pas a produire un son clair. Il enleva l'ocarina de sa bouche et prit le temps de le regardé à nouveau, sans doute n'avait-il pas compris le fonctionnement.

Je ne pu m'empêcher d'éclater de rire. Non pas d'Arthur, mais simplement d'amusement. Le regard surpris de mon nouvel ami valait 1000 écus d'or! Après avoir repris mes esprits, j'expliquai à Arthur.

Commencez par souffler doucement, sans boucher les trous. Le sons qui en sortira sera déjà plus doux, moins agressant. Pensez à la musique comme à une prière. Il faut être calme. Ressentez les caprices de l'instrument. C'est lui qui vous guide, pas le contraire. soumettez-vous à son son.

Et pour répondre a votre question, je l'ai eu comme cadeau lorsque j'ai eu 18 ans. Ma tante était luthiere, et voulait me faire un cadeau unique. C'est donc un ocarina fait à la main. Il n'y en a pas deux comme ça. comme votre armure et votre épée en quelques sortes.

Je jubilais. Ce travail de professeur par cette belle journée ensoleillé m'allégeait l'être. En même temps, je me disais que cet état d'esprit sera sans doutes le bienvenue si nous trouvions ce Gessanais. Le niveau de stress baissant, j'aurai la tête plus claire pour le défi devant nous.

Ainsi cet instrument doit avoir une grande valeur sentimentale pour vous, tout comme mon équipement en a pour moi. En réalité, il représente mon passage vers ma nouvelle vie, celle de paladin. Et pour vous, que représente cet ocarina ?

Suite aux conseils que lui prodigua Thanaël, Arthur recommença. Cette fois, il mit l'instrument en bouche sans y boucher de trous. Ensuite il y souffla doucement. Le son qui sorti de l'instrument fut beaucoup plus clair, mais encore faux. Il allait devoir apprendre avec quelle intensité souffler dans l'instrument. Ainsi, il se mit a essayer de souffler à différentes intensités et il finit par trouver une force qui semblait convenir, la note lui semblait correcte. il réessaya pour confirmer sa pensée et demanda à Thanaël ce qu'il en pensait.

Alors, c'est mieux ? Je crois avoir réussit à jouer une note sans trop faussé.

Arthur était heureux de pôuvoir commencer à jouer de l'ocarina, d'autant plus que son professeur avait fait l'école des Arts Elfiques. Il était choyé. Par contre, ses débuts étaient peu concluants. Mais cela il s'y attendait. Il est rare que quelqu'un réussisse à faire sortir une note juste du premier coup su un nouvel instrument.

J'écoutai mon jeune élève se pratiquer, et je lui répondis par la suite.

Cet instrument ne représente pas spécialement un passage ou quelque chose du genre. Ce n'est qu'un cadeau d'aniversaire, tout simplement. Ceci dit, c'est un des trois seuls souvenirs tangibles qui me restent de chez moi. J'ai quitté très jeune, et très vite. À l'exeption de quelques morceaux de vêtement qui fûrent détruits au fil de mon voyage, je n'avais pas apporté grand chose.

Quand je suis parti, j'ai mis dans ma valise du linge, le masque, cet ocarina et ceci....

*Thanaël sort un livre de son sac. C'est un livre épais à la couverture en cuir rigide. Gravé a même le cuir vert forêt, vous pouvez lire le titre A Bard's Tale - Recueil de récits et chansons, par Thanaël de Richelieu*

C'est mon journal. Pour chaque passage important de ma vie, j'écris quelques paragraphe suivit d'un poème résumant bien les propos énoncé plus haut. Mon rêve est d'en faire une comédie musicale lorsque je rentrerai chez moi.

J'écoutai attentivement la note que fît Arthur. Souriant, je répondis :

Pas mal! La note est juste. Ce n'est pas la bonne, mais elle est juste. Il te manque encore un demi-ton, mais oublions les termes techniques pour l'instant. Présentement, je veux te faire remarquer que tu sais reconnaître une note juste. Félicitations. Voyons si tu pourras atteindre la bonne note maintenant. Tu verras, c'est simple : tu connais l'intensité du souffle maintenant, tout se que tu as a faire, c'est d'augmenter le débit, tout en gardant la même force. Joue avec tes poumons, pas avec le ventre.

Réessaye.

Arthur, au fur et à mesure que leur conversation progrèssait, apprenait à connaître Thanaël. Ses origines l'intriguait beaucoup. Il semblait avoir fui la maison pour partir à l'aventure, mais Arthur voulait savoir pourquoi, mais d'abord, il se concentra sur l'instrument. Continuer à suivre les conseils de Thanaël, Arthur esseya d'augmenter le début de son souffle, un concervant l'intensité. C'était plus difficile qu'il ne le pensait. Tout d'abord il commença pour resouffler trop fort et le bruit qui sortaient de l'instrument étaient cacophoniques. Mais il se reprit et finit par réussir à élevé le débit sans augmenter l'intensité. Il commençait à comprendre le principe. Tout débute dans les poumons et dans la volonté. Ne jamais abandonné, tel était sa devise.

Pls il essayait, plus le son semblait s'améliorer.

Je crois bien que vos conseils portent fruit. vous êtes un excellant professeur. Mais dites moi, vous semblez dire que vous avez quitter votre domicile prestement, étiez vous en train de fuir quelque chose ?

Ça y est, la chance unique se présente a moi.

Prenant mes airs les plus troublés, je m'efforçai d'être le plus dramatique possible. Après un long soupir de tristesse, je laissai mon talent d'orateur faire son travail (Représentation, Résultat 12+bonus (donc environs 19))

Ça me trouble encore d'y repenser. Ça c'est passé la veille de mes 20 ans. Nous étions tous en train de célébrer le nouveau cycle lunaire lorsque la tragédie de produisît. Personne n'était prêt à une telle attaque. Sortie de nulle part, une horde innombrable d'orques chevauchant des créatures inconnues nous prit d'assaut. Nous tentèrent de les repousser, mais immergée sous leur nombre, nous étions totalement inefficace. Les soldats combattaient au front alors que les jeunes solide, comme moi, tentions de mettre les femmes et les jeunes a l'abri. Après avoir mit ma mère en sureté, j'arrivai sur le champ de bataille, juste au bon moment pour voir mon père se faire décapiter par ce que j'appris plus tard être une liche!

Je prit une pause pour chigner.

J'étais impuissant. Tout le monde autour de moi mourrait. C'était un massacre, un boucherie! Je n'eût d'autre choix que de m'enfuir, laissant derrière moi ma mère et tous ces elfes qui m'avaient accueilli.....

Après un long silence dramatique, j'éclatai de rire. Bien sûr, je ne pouvais qu'entendre Simon essayer de se retenir de rire lui aussi.

Mais non l'ami! Ce n'est qu'une blague! HAHAHA! Non, je n'ai pas fuis ou fugué. Je suis simplement partit une nuit, sans le dire a personne. Je ne me sentais plus à ma place, mon double héritage étant une faiblesse ou même un désavantage la bas. Toutefois, je savais que je serais incapable de survivre aux yeux larmoyants de ma mère si je les voyais. Je décidai donc de partir en douce.

Haha, j'en rigole encore!

Mise en situation : https://www.youtube.com/watch?v=hdTEy3sVqhw&feature=related

Arthur écoutant la tragique histoire que lui contait Thanaël était bouchebée. Il n'en croyait pas ses yeux ! Le village entier de son compagnon, ravagé par la guerre. Son pèere fût étêter ! Ce dût être un drame !

Lorsque Thanaël se mit à rire, Arthur ne comprenait plus rien, avait-il passé pardessus cet évèenement au point d'en rire ? Certainement pas, toute sa famille décimée ainsi que son village !

Mais plus Arthur y pensait, moins il croyait à son histoire. Après tout sa mère est une haute prêtresse, elle n'est pas une pauvre femme sans défence. Son histoire ne fonctionnait pas. Elle aurait certainement fait quelque chose pour défendre sa ville.

Lorsque Arthur entendit la vrai version, les bras lui tombèrent de chaque côtés du corps. Il s'était encore fait avoir par la puissance des mots qui sortent de la bouche de Thanaël. Mais il était soulagé de savoir qu'une telle invasion n'avait pas eut lieux. Le drame et la douleur que peux causer la guerre est innomable.

Ouf ! Ce n'est que ça. je suis soulagé. Mais tu n'avait pas plus d'aspirations que cela pour te résigner à partir de chez toi et à tout abandonné ?

Arthur écouta ce que Thanaël avait à dire et comprit enfin ce pourquoi il était parti de chez lui. Ensuite, il l'éclaira sur son passé.

En effet, devenir paladin ou non est une décision ardue. Choisir de défendre la veuve et l’orphelin est une vocation. Une cause noble pour laquelle je serais prêt à donner ma vie. La justice me tient à cœur et ses valeurs mont été inculqués par nul autre que mon père et soutenu par mon Dieu, Léoric, dont je porte fièrement l’insigne.

Dit-il en pointant sa poitrine (le signe sur mon armure)

Quand-t-a comment je suis devenu paladin, c’est par une révélation que m’a prodigué un grand prêtre du temple de Léoric. Il se situe non-loin de où je demeurais. Ce prêtre était mon confident et mon ami de longue date. Un jour, je suis allé le rencontrer, un jour où ma confiance était ébranlé, je lui ai demandé de m’éclairer sur ma destiné. C’est à ce moment, récitant une prière à Léoric, qu’il eut une vision. C’était à mon sujet. Il me voyait, protégeant les plus faibles contre l’injustice de ce monde, donnant ma vie pour protéger la leur.

À ce moment, mes yeux se sont ouverts. J’avais trouvé ma vocation. J’allais suivre ce que j’avais toujours voulu faire et partir combattre le mal et l’injustice. C’est en cette occasion que mon père m’a forgé cette épée. Mon père avait enfin compris pourquoi il m’avait trouvé quelques années plutôt, ce pourquoi le destin m’avait mis sur son chemin. Peu après, je partis sur les chemins, accompagnant un paladin du nom de Jean DeLatour. Il m’apprit les rudiments du métier et aujourd’hui, me voilà à vos côtés, poursuivant mes aspirations.

Arthur était fier d’être paladin.

Je fût surpris. Bien que proche de Simon, nous n'avions jamais aborder ce genre de sujet, je ne connaissais donc rien à cette voie qu'est celle du Paladin. Toutefois, l'heure avançait et le temps n'était plus à la discutions, mais bien à l'action.

Ne le prenez pas mal sieur, mais je crois que nous devrions nous concentrer sur la route. J'apprécierais beaucoup poursuivre cette conversation bientôt par contre, j'ai encore quelques question. Ceci dit, nous approchons de plus en plus et nous devrions garder l'œil ouvert. Restez tous vigilants, ils ne doivent plus être très loin.

Je tendis la main à Arthur, voulant récupérer l'ocarina.

J'étais très alertes, je répétai ma stratégie, pour être sur que tous l'aie comprit, et je continuai a avancé, sur mes garde.

Concentrez-vous M. Courtelame. Que rien ne vous échape!

Arthur tendit l'ocarina a Thanaël.

Il était vrai qu'ils devaient demeurer attentifs, ils étaient peut-être en terrain dangeureux en ce moment. La situation requière un minimum de vigilance.

Tu as raison Thanaël nous devons demeurer sur nos gardes. Mais essayons d'éviter l'affrontement. Si cela se trouve, il ne veux qu'être laissé tranquille. L'affrontement n'est pas nécessaire.

Arthur désirait plus que tout rencontrer cet homme dans la paix et pouvoir en connaître plus sur sa culture. Il espérait aussi que l'ivrogne était toujours en vie. Sinon, la situation sera tendue.

Simon écoutait les deux nouveaux compagnons ce raconter toutes sortes de choses, en passant par la musique, leurs propre vie ou tout ce qui leur passe par la tête. Mais, malgré l'ambiance heureuse, Simon restait à l'affut. Il sent qu'il y a quelque chose qui ne tourne pas rond, mais n'est pas sur de ce qu'il s'agit.

C'est vrais, l'affrontement n'est pas nécessaire, mais tenons nous sur nos gardes, je perçois un danger et ce n'est pas le Gessanais qui me donne cette impression. L'air qui nous entoure... ne me donne pas la même impression que d'habitude...

Vous voyez alors Simon s'arrêter d'un coup sec, prenant main sur la poignée de sa lame. Il regarde aux alentours, comme si quelque chose allais vous sautez au visage d'ici quelques secondes. Vous l'imitez rapidement, regardant aux alentours si il n'y a rien d'étrange qui apparait a vos yeux. Tout les deux, vous sentez alors, comme Simon, une présence inquiétante dans l'air.

Sur mes gardes, je fît signe a Arthur de s'approcher, pour pouvoir prendre la position du phalange. Tout en assurant mes amis de garder leur armes prête mais engainées, interloquai qui que ce soit s'approchant de nous.

Utilisant les mots les moins agressif possible et gardant un ton calme, je tentai de convaincre notre "adversaire" de se montrer au grand jour. Je ne voulais pas qu'un combat éclate, je décidai donc d'user de diplomatie :

Montrez vous! Je me nomme Thanaël de Richelieu. Nous représentons les chevaliers argentés. Si vos intentions sont bonnes, vous n'avez rien a craindre. Sortez doucement de votre cachette et tout ira bien. Nous ne vous voulons aucun mal. Si vous coopérer, personnes ne sera blessé. Refusez, toutefois, et nous nous verrons contraint de voir cette acte comme hostile!

Je me tournai ensuite vers Arthur et dis en chuchottant :

Utilisez vos pouvoirs pour tenté de le localiser.

Sors, je t'en prie!

HJ : 50e post, YAY!!!! (no life )

Yenao Tokimune Renshi reposait tranquillement sur son grand rocher, profitant d'une sieste bien méritée. Cependant, les sens aux aguets, le samurai s'attendait à n'importe quelle sournoiserie de la part de l'ivrogne qui l'a insulté plus tôt. Pas question pour Yenao de s'endormir bêtement en attendant son heure.

Soudain, un bruit au loin attira l'attention du Gessanais, qui bondit littéralement sur ses pieds, ramassa ses effets personnels et entreprit de glisser le long du rocher, jusqu'à mettre pied à terre. (ai-je vraiment besoin d'un jet? ...)

Des paroles prononcées d'une voix forte et assurée parvinrent à ses oreilles, il n'en fallut pas plus pour piquer vivement sa curiosité. D'un pas souple et rapide, le samurai s'engagea au long du chemin, en direction d'Argent.

Au loin se dessinèrent les contours distinctifs de trois silhouettes relativement impressionnantes, en armes et armures, dont l'une transportait un étendard on ne peut plus voyant. Yenao distingua, à mesure qu'il se rapprochait, la relative tension qui régnait dans leurs mouvements, et leurs mains placées non loin des poignées de leurs armes. Aussi décida-t-il d'intervenir.

D'une voix de militaire, à l'accent oriental modéré, cherchant cependant à désamorcer la tension plutôt qu'à la soutenir, le samurai clama:

Hey ho mes seigneurs! Je me nomme Yenao Tokimune, simple voyageur solitaire, (Il savait qu'ils prononçaient leurs noms dans cet ordre en Occident) et je ne cherche pas la bagarre. Puis-je humblement vous demander vos noms et titres?

Les mains du samurai, placées en coupe de façon à porter la voix au loin, se replacèrent délicatement à sa ceinture.

Arthur comprit Thanaël et alla se placer devant lui, il gardait son écu sur le côté et mit sa main sur la poignée de son épée. Il était aux aguets et décida de se concentrer pour tenter de percevoir les sources de mal aux alentours (détection de mal activé).

Les trois hommes continuèrent d'avancer vers le rocher quand tout-à-coup, une voix avec un accent sortant de l'horizon. La voix semblait amical.

Arthur décida d'aller à l'avant. Ainsi, il pourrait voir si la personne avait de mauvaises intensions et il pourrait protéger le groupe en cas d'attaque.

Je me nomme Arthur Courtelame, je suis paladin de Léoric, sachez que nous ne désirons pas en arriver à l'afforntement non plus, alors montrez vous si vous êtes un ami.

Content d'obtenir une réponse positive, le Gessanais d'origine pressa le pas afin d'aller rejoindre les gens qui se trouvaient plus loin sur le chemin. Quelque chose n'était pas tout à fait compréhensible dans ce qui venait de se passer. Le samurai ne voyait aucun interlocuteurs potentiels aux voix qui provenaient assurément du groupe qu'il voyait devant lui. Aucune chance qu'ils aient eu à se parler aussi fort pour se comprendre. Le samurai, lui se trouvait tout de même assez loin en avant, il a presque couru pour s'y rendre. Les voix qu'il avait entendues semblaient, bien que non-violentes, autoritaires et imposantes. Yenao n'avait pas compris ce qu'ils avaient dit mais cela semblait tout de même s'adresser à quelqu'un ou quelque chose qu'ils redoutaient.

À qui, par tous les ancêtres, pouvaient-ils bien s'adresser? D'autant plus qu'un seul d'entre eux a bien voulu se nommer. Peut-être est-ce un piège d'un de ces ignobles gardes ivrognes sans cervelles? Non... ils semblent bien plus dignes, alors c'est peut-être pire, peut-être des gens qui veulent ma peau, mais qui sont organisés pour.

Tout en avançant, le samurai jeta quelques regards furtifs d'un côté à l'autre du chemin, tout en déclamant

Messires, loin de moi l'idée de vous importuner, mais il me semble avoir entendu des bruits de voix fortes et autoritaires au loin. Sans comprendre les mots, cela piqua ma curiosité, et j'ai cru comprendre que c'étaient les vôtres.... Puis-je savoir à quel fieffé interlocuteur vous vous adressiez?

Le nouveau venu arrivait plus qu'à une dizaine de mètres du groupe.

Je m'avançai pour me présenter. Toujours a l'affût d'un potentiel danger, je gardai l'œil ouvert. Toutefois, nous avions définitivement retrouvé le Gessanais, à en juger de par son apparence et son accent étranger fort prononcé. Je m'approchai donc, prenant la direction de mon petit groupe. Une fois arrivé au niveau de l'homme, je le vit mieux. Il était très imposant et avait le regard d'un guerrier. Toutefois, une petite lueur dans ses yeux traduisait un triste vide. Vide que je ne connais que trop. Je ne pus m'empêcher de chuchotter ces quelques vers, frappé d'inspiration comme de par la foudre. Définitivement, cet homme et moi avions quelque chose en commun, mais quoi?

Le printemps passe.
Les oiseaux crient
Les yeux des poissons portent des larmes.

Haussant la voix, je me présentai, ainsi que mon groupe, à l'étranger devant nous :

Bonjour étranger! Bienvenue chez nous, Argent. Voici le chevalier Sire Simon Gardecourronne et le Paladin Arthur Courtelame. Quant à moi, je me nomme Thanaël de richelieu, l'écuyer de Sire Gardecouronne. Nous avons su que vous auriez peut-être été agrssé hier soir, vous allez bien? S'il vous plaît, dites-moi que vous avez laissé la vie sauve à se garde.

S'il vous plaît...

Ah! Vous voulez dire le sympathique garde qui a m'a bien gentiment demandé la permission de m'embrocher pour avoir osé fouler ses terres? Il est bien vivant, mais j'avoue avoir de la misère à comprendre les coutumes ici. Il me semble que les gens d'ici tolèrent plutôt bien les étrangers, mais une crise éclate et nous voilà coupables d'avoir même mis le pied en leur territoire, tout en nous considérant coupables des démises dont ils sont victimes.

Prenant une bonne inspiration, le samurai continua.

Pardonnez mon amertume, mais j'avoue que cette nuit n'était pas à la mesure de ce que j'espérais, et l'homme en question n'a pas aidé la cause.

D'un air soudainement plus sérieux, le Gessanais exilé reprit

Vous semblez plutôt au courant de l'histoire, vous connaissez l'ivrogne qui m'a assailli?

Conservant une distance d'environ 5 mètres, afin que la discussion soit possible, Tokimune jaugeait les besoins spatiaux de chacun. (son habitude personnelle, au Gessan étant justement de conserver une distance plus que respectable avec son analogue).

Arthur suivit Thanaël et se dirigea vers l'imposant guerier. Il n'avait jamais vu un tel accoutrement. Son armure était très différente des nôtres. Elle semblait avoir été faite pour permettre une grande mobilité et protéger des attaques tranchantes. Sans doute était elle adéquate pour leur style de combat.

Quand Arthur vit que l'homme s'était arrêté à 5 mètres d'eux. Il décida de respecter l'espace qu'il conservait et s'arrêta à son tour. Lorsqu'il eût entendu ce que le Gessanais avait à dire, il fût d'abord soulagé que l'ivrogne soit toujours en vie. Par la suite, il décida de prendre la parole.

S'avançant d'un pas et reprenant une pose décontractée, Arthur se lança.

Nous étions en route vers l'ordre des chevaliers d'argent lorsqu'un garde nous à interpelé à la sortie de la ville. Il nous a dit qu'un de ses amis avait trop bu la veille et était parti à votre rencontre dans le but de vous chasser. Qui sait ce qu'une personne peut pensé lorsqu'il est sous l'influence de l'alcool. Sachez que nous sommes parti à votre rencontre pour nous assurer de la sécurité de cet homme et de la vôtre. Nous aurions été attristé d'apprendre qu'il vous était arrivé quelque chose. Mais savez vous où est parti cet homme? Nous ne l'avons pas croisé sur notre chemin.

Le samurai resta perplexe, ces hommes semblaient plus que des mercenaires, c'était des gentilshommes. Tokimune ne s'attendait certainement pas à une telle gentillesse et courtoisie de leur part. Certaines choses semblaient tout de même encore un peu douteuses, notamment, à qui parlaient-ils lorsqu'ils ont attiré l'attention de Yenao? Aussi, des gens si gentils aux premiers abords sont parfois les plus vils truands. Mieux valait rester aux aguets tout en appréciant la compagnie qu'ils fournissaient splendidement au guerrier Gessanais.

Il m'a semblé repartir en direction d'Argent, donc en votre direction. Je ne l'ai pas vu depuis quelques heures, pendant lesquelles je faisais une sieste sur le rocher à quelques pas d'ici. Mais dites-moi... qui sont donc les "Chevaliers d'Argent". Ne devraient-ils pas justement loger à Argent si c'était le cas. Vous venez de me dire que vous vous dirigiez vers eux.

Le samurai voulait s'assurer de la sincérité des quidams qu'il venait de rencontrer, ce n'est pas tous les jours qu'on rencontre des gens dévoués au bien-être des gens qui les entourent, surtout pour un étranger et un garde sans vergogne. Une telle attitude chevaleresque était louable et allait dans le sens de ce que Yenao recherchait en lui-même, et donc dans son entourage.

Si leurs intentions sont telles qu'ils le prétendent, il serait bon de m'entourer de gens tels qu'eux.