Chemin Vers l'Ordre des Chevaliers Argentées (EXEMPLE D'ANCIEN RP)

C'est le matin. Vous vous réveillez tous environ au même moment, stimulé par les bruits matinaux de la ville. Après la pluie forte d'hier soir, le ciel laisse place à un grand néant bleu, signe de beau temps.

C'est ainsi que vous prenez rapidement vos affaires, manger un petit morceau et sortez de l'auberge de l'Ambroisie. La route sera longue, trois jour de marche, et il ne faut pas perdre de temps.

À la sortie de l'auberge, Simon regarde les deux jeunes derrière et demande, pensif.
Le temps est clément lors de notre départ... alors que durant toute la semaine, c'était la flotte totale. Profitons-en, pendant que Medéris nous donne sa bienveillance.
(Médéris est le dieu du ciel, patron des cieux et des intempéries.)

[HRP J'ai décider de commencer ce sujet, car je risque d'être seul avec Raph pendant un petit moment, je lui ai préparé un RP pour toute la nuit!]

J'ai encore rêvé à elle. Il y a bientôt 4 ans que je l'ai quitté et je rêve encore d'elle à toutes les nuits. Lourd de chagrin, j'arrivai tout de même a me lever, comme a tous les jours.

Sélène...

En regardant dehors, je vît l'œuvre harmonieuse de Solste et Médéris, ce qui m'allégea un peu le cœur. Ne perdant plus une minute, je me préparai. La vie du militaire est une vie difficile. Heureusement, la cause en est une noble. Tout en me préparant, je repensai à Sélène, perdue je ne sais où. Ne revêtant que la même redingote que la veille, je sortis. Je ne pris pas la peine de mettre mon armure puisque nous étions en territoires familiers et sécuritaires.

Avant de rejoindre mes compagnons, je tâcher de ranger les images de Sélène dans mon petit coin intérieur, pour ne pas être distrais. Prenant une grande respiration, je rejoins Simon et Arthur.

Cacher ma peine n'était plus vraiment difficile. Simon m'avait toujours connus ainsi, je paraîtrai donc tout a fait naturel.

À bientôt mon amour...

Bonjour à tous! Prêts à partir? Medéris béni se nouveau départ, ne perdons pas de temps!

Je pris mes bagages, puis, portant fièrement ma lance et l'étendard, donnai le pas.

Peut-être seras-tu au bout de cette route.

Arthur se leva de bon pieds, il allait commencer son chemin vers sa destiné. Il enfila son armure, mit son épée à sa taille et ramassa son sac-à-dos. Il dessendit prendre son déjeuner en parlant de tout et de rien avec Simon. Ensuite, il sorti de l'auberge et prit quelques secondes pour apprécier le beau temps, l'air frais lui fit le plus grand bien. Ils étaient choyés, le voyage allait bien se passer, car le beau temps était au rendez-vous. Quoi de mieux pour entâtmer une longue route.

Oui, profitons-en, le temps est doux, le voyage sera agréable

Quel bonheur de ne pas devoir subir la pluie et que le beau temps soit de retour.

Et il emboîta le pas de Thanaël.

(HRP: Système que j'essaie: Ambiance! Écouter ceci en background pour mieux vous aider pour la scène)

Ambiance: http://www.youtuberepeat.com/watch/?v=lBEvtA4Uuwk

Vous suivez donc Simon à travers les ruelles qui parsème les rues du quartier marchand d'Argent. Vous remarquez que la plupart des gens s'occupent de leurs besognes, autant le forgeron que le boulanger, le livreur ou l'ébéniste. Argent est une ville plutôt grande, avec environ 125 000 habitants. Possédant plusieurs quartiers bien définis comme le quartier marchand (d'ou vous venez) ou la plupart des grands commerces prennent place. Il y aussi le quartier militaire, petit endroit ou est entretenu la tour de garde principale de la ville. La ville possède deux mur d'enceinte, un grand en pierre qui entoure en grande partie la cité et un autre plus petit, mais plus robuste, entoure le château du seigneur des lieux, Anthony de Millefeux, grand supporteur du défunt ou disparu empereur.

Vous parcourez donc les dites rues, traversant le quartier des habitants pour vous rendre à la muraille sud, la direction que vous devez prendre. Vous arrivez donc à une des porte de la ville, défendu par une grande herse métallique parsemez de renforcement horizontaux. Le jour, la herse est ouverte. La nuit, on laisse passer les voyageur nocturnes qu'après vérifications, et ils doivent passer par la seule herse qui reste ouverte la nuit, la plus petite d'entre elles, la herse nord.

Aux abords de la herse, un des garde de la cité vous aborde, reconnaissant aisément Simon Gardecouronne et son accoutrement de Chevalier Argentée. (Lorsqu'il ne porte pas l'armure, Simon porte le tabard de l'Ordre, un tabard d'un gris argentée avec des rebords bleue. L'insigne sur le devant est un bouclier Blanc immaculé avec un casque argentée dessiné tel une armoiries. Tel est le logo des Chevalier Argentés)

Bien le bon matin, mes seigneurs. Je vois que vous quittez la ville et je ne voudrais point vous en empêcher, mais j'aimerais vous demander une petite faveur. Un de nos bon compagnons est partis hier soir en poursuite d'un Gessanais qui fut pourchassé, sans aucune raison ma foi, hors de la ville. Je crois que les habitants sont très nerveux à propos des étrangers ces temps-ci, et mon ami Derek était saoul hier soir. Je ne voudrais pas qu'il ait une stupide mort sur la conscience, ou sa propre mort, c'est plutôt ça qui m'inquiète.

Arthur de bonne humeur suivit Simon au travers de la ville. Il était content de revoir le quartier de son enfance, il avait même pu apercevoir la forge de son père. Ainsi, le paladin poursuivit sur cette lancée et continua de suivre Simon tout en saluant chaleureusement les passant, ce qui leur mettait un sourire au lèvres. Arthur faisait répandait la joie autour de lui.

Une fois arrivé à la herse, Arthur écouta attentivement ce que l'homme avait a dire. Il trouvait inacceptables que l'on veuille poursuivre un homme sans raison. Il espérait seulement que personne n'était blessé. Il leur fallait retrouver le voyageur Gessanais et son poursuivant. Après tout, c'était sur leur chemin.

Je vous promet que nous trouverons les deux hommes, en espérant qu'il n'est rien arrivé de grave, de tout manière, ils ont emprunté le même chemin que nous, ils ne devraient pas être difficiles à localiser. L'alcool peut avoir de fâcheuse conséquences sur l'homme, votre ami devrait faire attention à sa consommation, cela pour tourner au vice.

Arthur espérait sincèrement que rien ne soit arrivé de fâcheux au Gessanais, car si cela se trouve, il n'a rien fait de mal et il pourra s'agir d'une personne aux intentions nobles, pris dans une situation de panique généralisée d'un peuple.

Le pauvre homme. Je sais que trop bien ce qu'est que d'être rejeté. Cette situation me touchât droit au cœur. Il fallait absolument le retrouver le plus rapidement possible. Malheureusement pour le garde, il avait sans doutes raison. Sans vouloir tomber dans les préjugés, les Gessanais avait la réputation d'être de redoutable guerriers. Loin de moi de juger qui que ce soit, mais je doute fort qu'un garde (même pas un chevalier) saoul puisse vaincre un guerrier aussi assidu qu'un Gessanais. J'abordai donc à mon tour le gardien de herse.

Dites-moi mon brave, avons-nous une idée d'où fût aperçu le Gessanais ou votre ami. Toute information est la bienvenue. Nous ferons de notre mieux pour les retrouver.

Voilà que notre rôle de Chevalier Argenté venait de devenir bien plus compliqué. Protéger les habitants de Cité n'est déjà pas tâche facile, il nous faudra en plus les défendre d'eux même et servir de juge pour départir qui est en tord dans leur conflit interne? Heureusement que Simon est avec nous. Son incalculable expérience nous sera de la plus grande aide.

À ce soir Sélène. Le devoir m'appelle et, en ton absence, je ne peux me permettre de l'ignorer. Comprend-moi, si je retrouve cet étranger, peut-être me retrouverai-je moi-même. Souhaite moi bonne chance ma perle, je tâcherai de t'impressionner!

Le garde semblais réjouis de votre réponse, visiblement inquiet pour son ami.

Et bien, à cause de la colère de Médéris d'hier soir, j'imagine qu'ils n'ont pas pus aller bien loin. Il y a bien cette formation rocheuse légèrement plus loin, à environ cinq ou six kilomètres qui est directement près de la route elle-même.

Simon semblais réfléchir, il a malgré tout vécue dans la région toute sa jeunesse.

C'est vrais, cette formation est souvent un point de repère à ceux qui veulent être prêt de la ville sans y être directement. Je sais aussi que c'est souvent une escale souvent utilisé par les brigands des environs, vous ne surveillez plus cet endroit le soir?

Le garde pensa, légèrement confus. Puis répondit, pas très sur de lui-même.
C'est que... celui qui devais s'occuper de surveiller l'endroit est Derek... mais il n'occupe plus vraiment son poste depuis une semaine.

Alors dans ce cas, ne perdons pas de temps!

Me tournant vers simon, je mis un genoux au sol, et la tête baissai je demandé, implorant :

Sire! Permettez-moi de diriger cette expédition. Je vous en prie!

Mais qu'est-ce qui me prend? Je deviens fou ou quoi? Je n'arrive pas à croire que je viennes vraiment de faire celà...

Bravo Than...beau contrôle...

Simon fixa son écuyer d'un regard étonné.

C'est... Bon. Cela ne sembla pas être une difficile quête, je veux bien te laisser nous mener jusqu'a ce Gessan, mais à une seule condition: je peux reprendre les rennes du groupe si je considère que je dois le faire. C'est effectivement une bonne opportunité pour toi, moi et Arthur, qui ne fait toujours pas partie de l'ordre, pourrons observer tes... manières d'agir si je puis le dire ainsi. Tout de même, Thanaël, j'ai confiance en toi, je suis sur que tu peux faire aussi bien que moi, toi qui me suis depuis trois ans déjà.

Simon ce retourna vers le garde, visiblement amusé par la situation.

Ne vous inquiéter pas, nous retrouverons ces deux hommes, je doute qu'un gessanais ai osé tuer un saoulard, un garde en plus, en pleine nuit. Ils ont bien trop d'honneur pour cela.

Et tout en quittant la ville, Simon vit bien le regard confus de ses deux compagnons.

Oui, j'ai déja été au Gessan. Je vous raconterai...

C'était un honneur. J'étais a la tête de ma première expédition. Simon ne sembla pas relever le fait que mon envie de la commander venait plus de fait que j'associai cette quête a une quête personnelle. La tâche était peut-être simple, mais l'enjeu était énorme. Autant pour le garde, que pour le Gessanais.....que pour moi. Ceci dit, je ne devait pas me laisser emporter par l'excitation. Je me relevai donc, pris une grande respiration et ouvrit la bouche pour donner mes premiers ordres à vie :

Nous n'avons pas de temps a perdre! Nous avons Plus de d'une heure de marche devant nous, et déjà plusieurs heures de retard par rapport à l'incident. Voici comment nous allons procéder :Tout d'abord, vu que je n'ai pas mon armure (sans commentaires, je retiendrai la leçon), l'ordre de marche sera le suivant : Sire Gardecouronne ouvrira la marche, je resterai au milieux et Monsieur Courtelame fermera. me tournant vers Arthur Vous rester derrière et utiliserez vos dons de paladins pour détecter de potentielles présences hostiles. puis vers SimonSire, étant donné que vous connaissez bien les environs et que vous savez où nous allons, vous serez en charge de nous y guider. Tentez de procéder le plus rapidement possible, tout en permettant à M. Courtelame de garder sa concentration. Si un combat éclate, Arthur se positionnera en Phalange avec moi. Il me protégera de son bouclier et je surveillerai ses arrières. Sire, vous vous occuperez de coincer nos ennemis, en les amenant à se placer entre vous et nous.

Rappelez-vous, ceci est une mission de sauvetage très délicate. Nous ne savons pas dans quel état nous trouverons lequel (ou idéalement lesquels) des deux hommes. Si ça se trouve, le Gessanais sera nerveux et prompt à nous attaquer. Si tel est le cas, NE RÉPLIQUEZ PAS! Défendez-vous, bien sûr, mais tentons d'abord et avant tout de le calmer. Si les négociations échoues, nous tenterons alors de le maîtriser. Ceci dit, soyez prudent et ne mettez pas vos vies en péril inutilement.

Des question?

Wow...j'ai peut-être un talent pour ça.

Mon appréciation ne vient pas du fait simple de commander, mais de commander une équipe. En improvisation, chaque joueur à quelque chose à apporter, en peinture, chaque pinceau et chaque couleur à son utilité et son sens. Je découvre peu à peu l'art de la stratégie. Ceci dit, ce qui m'importe présentement, c'est de ramener tous mes joueurs à leur famille.

Un leader est seulement aussi grand que la somme de tous ses hommes.

H-J : le commentaire sur mon port d'armure est en blanc, c'est voulu...je le dis vraiment)

Arthur écouta le long discours de Thanaël, tout en trouvant qu'il en faisait beaucoup pour une tâche si simple. Après tout, ils n'étaient pas en terrain dangereux et les gessanais étaient des homme de principes et d'honneur. Le paladin ne croyait pas que l'homme les auraient attaqué, mais il est vrai que par les temps qui courent, on ne peux pas prédire la réaction des gens.

D'un autre côté, Arthur comprenait pourquoi Thanaël tenait cette mission autant à coeur. Il voulait faire bonne impression devant son maître et il voulait prouver sa valeur. Il semblait devoir prouver aux autres qu'il était à la hauteur de ses parents, mais Arthur savait qu'il avait le potentiel de les égalés, peut-être même de les surpassés.

C'est d'accord, je prends l'arrière garde. Alons-y avant de prendre trop de retard. Nous avons beaucoup de temps à rattraper et peu de temps pour le faire. Je suggère que nous pressions le pas. Je demeurerai tout de même à l'affût.

Arthur savait qu'il ne pourrait détecter les sources de mal sur le chemin s'ils marchaient trop rapidement, mais ses sens seuls devraient suffir dans le cadre de cette mission.

Simon souriais. Il semblait bien heureux de voir son apprenti prendre son relais pour une fois. De toute manière, il devait tôt ou tard tester le leadership de Thanaël, cette occasion n'est probablement qu'une coïncidence, mais restons sérieux, ce n'est pas le moment de ce perdre dans ses pensées, il est possible qu'un homme soit mort cette nuit.

Et bien,''à vos ordres'' Thanaël, j'irai à l'avant, comme vous souhaitez. Rester bien derrière moi, et Arthur, prenez l'arrière garde même si je ne prévois pas d'activité hostile dans les environs.

Et Simon commença le pas vers la route...

Le temps étant clair et la situation, malgré tout, n'était pas dramatique (pas encore), j'ouvrai la conversation. cette heure de marche me sembla un bon moment pur en apprendre sur "mes hommes". Dirigeant mes paroles d'abord vers Simon, je n'oubliai pas Arthur, dont je ne connaissais encore rien sinon son but noble et sa famille semblant l'avoir bien aimé.

Alors Sire, il semblerait que vous ayez beaucoup voyagé? Dites-nous, comment est le Gensan? Est-ce une belle place?

H-J : ne connaissais-je vraiment pas cette partie de la vie de l'homme avec qui je grandis depuis 3 ans? Cet homme qui fait figure parentale et dont je suis le parrain de sa jeune fille de 8 ans? Jveux pas faire mon wanna-be. P-e ne me l'a-t'il pas conter, mais celà me surprendrais.....non?

HRP: Bah, j'avoue ne pas y avoir pensé sur le coup, mais en même temps, c'est toujours possible qu'il ne t'ait pas tout raconté, je connais Alex depuis genre 6 ans et je ne sais pas tout ce qu'il a fait de sa vie.

Simon qui menait la troupe à travers la route ressassa ses idées et commença son récit:

Et bien... je dois avouer que j'avais presque oublier cette histoire, c'était quand j'étais encore écuyer, comme toi. Mon mentor à ce moment, Rodrick Valerian, eu une mission d'escorter un diplomate d'Argent vers le Gessan, à propos, si je me souviens bien, d'une possible entente commerciale et diplomatique. J'en jubilais intérieurement, ayant toujours voulu visiter le pays des ''légendaires hommes d'honneur'' de l'est, de l'orient. J'avais déjà visiter le Volsitir, une fois, jeune. Mais, rendu au Gessan, c'est tout autrement différent. Ce pays est divisé presque comme notre royaume, seulement, c'est une vingtaine de clan sous l'égide de l'empereur Tse qui essaie toujours d'avoir son approbation. Ainsi, il y a toujours des conflits entre clans, la plupart seulement, comment pourrais-je dire, mental. Mais certains, pour ainsi dire beaucoup tombe dans les conflits armé. Les fameux samouraïs, que je rencontrera peu après notre arrivé, sont un peu l'utopie de la chevalerie pour nous: ce sacrifier pour notre seigneur jusqu'à ce donner la mort pour une défaite. On comprends difficilement ce concept, ici.

Mourir dans l'honneur pour défendre des principes qui nous tiennent à coeur, Arthur pouvait comprendre ce principe, mourir pour les personnes que l'on aime pour les défendre de l'injustice et du mal. Par contre, mourir suite à une défaite, ce principe là, il ne pouvait le comprendre, selon lui, les défaites servent a se relever et a s'améliorer. Certe , la honte peut parfois être difficile à digérer, mais s'enlever la vie pour cela. C'était inconcevable. S'enlever la vie et priver notre entourage de notre présence et de priver les autres de notre protection ? Arthur n'était pas d'accord avec ce principe.

Pourquoi s'enlever la vie après une défaite. Après tout, elles servent à nous enseigner, à nous faire progresser, il faut apprendre de nos erreurs, pas les fuir. Certes ces guerriers sont nobles, mourir pour leur convictions, mais s'enlever la vie pour une défaite ! Je ne suis pas d'accord avec ce principe !

Sur Velacia, la défaite est habituellement synonyme d'obstacle. Elle ne nous arrête pas, au contraire, on doit la surpasser pour devenir plus fort, et ce, peu importe le domaine a laquelle elle ce ratache. Au Gessan (qui est une ''copie'' du Japon Féodal), la défaite militaire est souvent synonyme de déshonneur et l'honneur est à quoi les samouraï ce rattache le plus.

C'est un fait, pour nous, lorsqu'elle n’entraîne pas la mort, on ce comprends, on y apprends plus qu'on en perds. Pour eux, alors qu'ils entraînent les jeunes nobles pour devenir de fiers guerriers, la défaite signifie plusieurs choses: un mauvais enseignement, des mauvais choix tactiques, approuver que les guerriers d'en face sont plus forts que les nôtres. On n'accepte pas la défaite, ils doivent la surmonter avant même de l'affronter, c'est surtout ça l'énorme différence. Malgré tout, ce sont d’étonnant guerrier, ayant eu un duel amical avec un de ses fameux précepteur du Bushido. Leurs lames, bien que moins lourdes et destructrices que les nôtres, sont plus rapides et précises, tout en étant mortelles. J'ai appris beaucoup ce jour là. Mon bras aussi.

Voilà qui me troublait. Je peux comprendre leur déshonneur et leur volonté de perfection, mais à quoi bon s'enlever la vie après avoir été épargné?

Je ne comprend pas Sire. Pourquoi cette volonté si profonde de s'enlever la vie? Je ne suis pas idiot et je peux comprendre leur idéaux profond de perfection. Ceci dit, a mon humble avis, ici il y a deux issue possible sur le champ de batailles : Gagner ou mourir, non? Je sais bien que je n'ai encore jamais combattu, mais si mon adversaire m'épargne, je n'aurai pas cette sordide idée de me tuer. Sont-ils si détachés de la vie? La déteste-t'ils au point de vivre pour tuer, et de ne jamais reconnaître la valeur de celle-ci?

Croyez-moi, s'ils tentent d'envahir mon pays, ce n'est pas leurs armes ou leur talent martial qui me fera reculer. Aussi redoutables soient-ils, un peuple qui crache sur le cadeau divin ne passera jamais la ligne de soldats que je commanderai, qu'Alysta m'en soit témoin!

Je me tournai ensuite vers Simon, le dévisageant de surprise.

Et qu'est-il arrivé a votre bras? Je n'ai jamais su que vous étiez blessé. Vous m'avez caché plus que ce que je croyais. Puis changeant mon regard de surprise pour un regard de faux outrage : Si j'amais su! La prochaine fois, je me rappellerai de vous ommettre les détails aussi.

Et je rigolai. Malgré la situation urgente, le soleil brillait, j'étais en bonne compagnie et nous n'avions d'autre choix que d'attendre en marchant. Alors aussi bien en profiter et savourer ce moment de bonheur simple dans ces temps graves.

Encore une fois, Arthur ne comprenait pas ce concept, il pouvait concevoir que ces gens ont la perfection comme objectif, mais s'enlever la vie pour un échec! Selon lui, il s'agit plutôt d'une preuve de faiblesse. Quelqu'un qui n'est pas capable de surpasser un obstacle et qui abandonne à la première difficulté, quelu'un qui ne fait pas face à la défaite, une telle personne fait preuve de faiblesse. Même si l'honneur s'en prends un coups, il était inacceptable pour Arthur de s'enlever la vie.

Simon, je sais que la différence de la culture et la différence dans le mode se pensée entraine ce genre de différence entre les peuples et leurs coutumes, mais s'enlever la vie, n'est-ce pas un signe de faiblesse de la part d'un homme ? N'est-ce pas la une manière simple d'abandonner ? Il doit y avoir une raison pour que tout un peuple use de cette coutume avec laquelle j'ai beaucoup de difficulté. Il est impossible qu'un peuple entier soit dément. Des hommes aux capacités martiales, disciplinaires et spirituelles aussi éleves qu'eux ne peuvent pas s'abadonner à un tel rituel sans raison.

Tout en continuant votre conversation sur le Gessan, vous avancer toujours vers la formation rocheuse, que vous voyez à présent de vue, qui dépasse légèrement de l'horizon. Il vous reste un peu plus de la moitié du chemin à parcourir. Heureusement, c'est une belle journée qui s'annonce, pas un seul nuage dans le ciel...

C'est vrais Arthur, pourquoi s'enlever la vie? Mais vois ça d'un autre coté: tu vois la chose d'un point de vue individuel, ton toi vivant passe avant le leur. Pour un samouraï, c'est la Clan, la famille, le pays au complet qui passe avant lui. On dit bien les même chose ici, mais jamais au même degré. Nous sommes prêt a défendre veuve et orphelins, eux combattent pour défendre les idéaux de leurs familles, de leurs ancêtres et de tous ceux qui les suivront. Les Gessanais ont une telle volonté de perfection que la défaite est comme le résultat d'un échec: vous avez failli. Je sais que c'est difficile à comprendre, mais nous nous devons de respecter leurs coutumes, aussi étranges qu'elles sont. Pour eux, la plupart des gens de notre peuples sont des gens sales et irrespectueux de leurs propres coutumes. Ce qui est, dans un sens, malheureusement vrais. On apprends à critiquer notre propre culture que lorsque on voyage vers les autres. Un jour, je vous y emmènerez, vous comprendrez alors.

Tout en avançant, je réfléchissais à la conversation en cours. Si ce qui était dit ici était vrai, nous aurions peut être un peu de misère à maîtriser le Gessanais si besoin était. En approfondissant mes réflexion, j'arrivai à celle ci :

Mais dites-moi sire. Si ces hommes sont si axés sur les idéaux du clan ainsi que sur la valeur d'une famille forte, se pourrait-il que notre homme soit un fugitif ou un exilé? J'ose imaginer que TOUS ne sont pas prêts à mourir pour des gens qui les jugeront en mal de toutes manières. Notre homme pourrait-il être un "hors la loi"?

Ce qui m'amène à cette autre réflexion : Sera-t-il sincèrement enclin à discuter? Je ne veux pas énerver qui que ce soit, mais si ça se trouve, peut-être avons nous affaire à un homme sans honneur ayant fuit. Un homme prêt à tout pour ne plus vivre dans les obligations d'une vie civilisée. Si cela se trouve, il sera peut-être très agressif.

Je commence de plus en plus à anticiper un combat fortuit.

Restez sur vos gardes lorsque je l'approcherai.

Tu veux tester la force mon courage Léoric, attends encore une petite demi-heure.....puisse la grâce de Sidel enlacer mon âme!

Simon avait raison, sans doute que le paladin ne pouvait pas comprendre cette coutume. Sans doute que c'est la même chose pour eux; peut-être ne nous comprennent-ils pas. Après tout, qui était-il pour juger des fondements d'une culture ? Arthur n'était qu'un homme essayant de tracer son chemin dans l'histoire d'un monde. Simon était sage, ses paroles avaient un sens. Arthur ne jugerais pas les habitudes de cet homme comme il le ferais avec un résident de Cité. Il le jugerais comme un Gessanais.

Vous avez raison, sans doute que cette coutume est valable pour ce peuple. Sans doute ont-ils leurs croyances a son propos. Je ne jugerai plus cette méthode de la même manière déshormais.

Arthur écoutant ce que Thanaël avait a dire, eut tôt fait de réagir.

Je ne crois pas que de l'approcher avec des intentions de combat soit la solution Thanaël. Cet homme, arrivé tout droit de son pays lointain et catapulté dans des coutumes aux quels il n'est pas habitués, risque d'être quelque peux effarouché, le provoqué d'avantage ne ferait qu'envenimer la situation ne crois-tu pas ? De plus, il semble avoir été bien mal reçu à Argent. Donc sans doute se méfiera-t-il de nous.

C'est pourquoi je vous demandes de rester sur vos gardes. Ceci étant dit, comme je l'ai mentionné au début du voyage, je ne suis pas un assassin. Mon but est que tous et chacun (et il en va de même pour le garde et le Gessanais) s'en sorte indeme. Croyé moi bon sieur, mes talents de négociateur sont à un niveau dont très peu peuvent se vanter. Je suis confiant de pouvoir le calmer.

Mon but n'est pas du tout de l'attaquer à vu. Seulement, nous n'avons aucune idée de quoi il s'en retourne. Si cela se trouve, nous auront à confronter un meurtrier en cavale. Tout ce que je veux ici, c'est vous faire remarquer que nous ne connaissons aucunement les intentions de cet homme. Les nôtres sont pacifiques, et s'il est le moindrement conscilent, je ne doute aucunement de l'effet que mes paroles auront sur lui. Rappellez-vous de mon oration de la nuit dernière.

Je veux tout simplement que toutes les femmes revoient leur mari en un seul morceau....et vivant.

En disant cette dernière phrase, je ne pu me contrôler complètement, et mon regard ainsi que le ton de ma voix trahirent ma tristesse.

Sélène....

Arthur était d'accord avec ce plan, parlementer avant de frapper. Il est vrai que durant plusieurs années, Arthur avait eu à ce battre. Après tout, il combattait le mal, mais dans la situation présente, le combat pouvait être évité. Parlementer pour connaître les intentions de l'homme, voilà une bonne manière de connaître ses intentions et de peut-être en connaître plus sur lui. Thanaël semblait avoir de grandes compétences pour parler aux gens.

Je suis d'accord avec toi Thanaël, nous devons parlementer. La violence ne mènera à rien. Elle ne doit être utilisée qu'en dernier recours. Mais je me demandais quelque chose. Où est-ce que tu as apris a parler comme tu l'as fais hier ? J'étais littéralement abasourdis devant ton discours. Serais-ce durant ton séjour à l'École des Arts Elfiques ?

Arthur se doutait bien que c'était là, mais tout de même, il désirait en svoir plus sur son passé.

N'ayant pas de honte a raconter mon passé fructueux (certes, j'eus peu d'amis, mais j'étais tout de même au sommet de mes camarades), je décidai d'offrir a mon certainement-futur-collègue ces quelques information sur moi :

Hé bien comme vous avez pus constater cher sieur, je suis en effet gradué de l'école d'art elfique. J'ai étudié auprès des plus grand poètes elfiques, et mon double héritage me permit de progresser rapidement. Vous comprenez évidement que lorsque l'on est dans ma position, l'auto-dictature est très importante. J'ai pu accomplir en 20 ans, ce que mes collègues elfes n'auront pas fini avant encore les cent prochaines années. J'ai donc lu énormément, parlé à plusieurs grands penseurs (mon sang noble m'ayant aidé, bien sûr), et je fît les examens (que je passai aisément) sans vraiment suivre les cours.

J'ai été le premier demi-homme à vivre là bas.

Ceci Étant dit, mes parents m'ont aussi très bien élevé. Je les admire pour cela. Vous demandez si mon éloquence vient de mon passage à l'école? En majeure partie. Est-ce tout? Définitivement pas. Mes parents ont eux-même un niveau d'expérience impressionnant, me permettant de parfaire ma culture.

Marquant une courte pause

Je suis désolé, je ne veux vous paraitre arrogant. Je suis conscient de la chance qui m'a été offerte, et je ne voudrais en rien sembler la prendre pour acquise.

Mais vous, vous disiez être forgeron?

J'espérai ne pas l'avoir rendu mal-à-l'aise. Il est vrai que mon passé ainsi que ma ligné m'aie choyé. J'espère simplement qu'il saura reconnaître sa propre valeur, sans se laisser éclipser par mon passé riche en expériences uniques...

Arthur s'attendait à une telle réponse de la part de Thanaël. Ses antécédents et ses origines généalogiques ne pouvaient que le mener à une telle grandeur.


Je ne suis pas offencé le moins du monde. Vos antécédants ne pouvaient que vous mener vers une telle grandeur. Sachez que je ne vous trouve pas du tout arrogant. Il est vrai que vous avez beaucoup de chance d'avoir un tel bagage, mais vous ne le criez pas sur les toits.

Arthur était heureux d'avoir un homme comme lui comme ami. La culture et l'art de la parole sont un atout.

Thanaël voulut connaitre le passé d'Arthur. Il lui fessait plaisir de lui répondre.

J'ai effectivement été forgeron. Mon père adoptif m'a tout enseigner sur le métier. J'ai commence avec lui à l'âge de 6 ans, l'aidant avec les outils et à allimenter le feu. La base d'une forge. Ce métier est très éloigner des arts, mais tout de même, il peut s'en rapprocher. Forger une épée est une tâche aussi ardue que de rédiger un poème. Fabriquer une armure aussi complexe que de composer une pièce. L'art de la forge, si je peux m'exprimer ainsi, est tout aussi valorisant que l'art de la parole, il suffit de savoir comment le regarder.